Situation

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Elle est située entre Coarraze et Saint-Vincent.

Le régime forestier

Une forêt communale n’est pas une forêt comme les autres. Une forêt communale est d’abord un élément du patrimoine privé de la commune, mais aussi une composante du patrimoine forestier national, répondant à des enjeux d’intérêt général. C’est pourquoi dans toutes les forêts appartenant à des collectivités territoriales ou à l’État, les actes de gestion s’inscrivent dans un cadre réglementaire commun : le régime forestier.

La mise en oeuvre de ce « régime » juridique spécial, combinant principes de droit public et de droit privé, est confiée par la loi à l’Office national des forêts (ONF). Ce régime apporte une garantie de gestion durable des forêts publiques en intégrant dans une même dynamique les dimensions économiques, écologiques et sociales (accueil du public) ce qui permet à la fois la conservation de ce patrimoine, son exploitation et sa mise en valeur.

Vis à vis de la commune, le Régime forestier se traduit principalement par :

  • Des responsabilités : préserver le patrimoine forestier, appliquer l’aménagement forestier, vendre les bois conformément aux récoltes programmées, réaliser les travaux d’entretien et de renouvellement…
  • Des obligations : approuver un plan de gestion appelé aménagement forestier, donner une importance particulière à l’accueil du public, prendre les décisions nécessaires pour assurer un équilibre entre la faune et la flore.
  • Un partenariat avec l’ONF, gestionnaire unique, qui assure la mise en oeuvre du Régime forestier aux côtés de la Municipalité. L’ONF peut aussi, au-delà du Régime forestier, proposer ses services pour tous travaux et prestations en faveur de la forêt communale.
  • Une aide financière de l’État : le financement du Régime forestier est assuré par le « versement compensateur » de l’État, versé à l’ONF en complément des « frais de garderie » payés par les communes (sur la base des recettes tirées de leur forêt), ce qui établit ainsi une véritable solidarité entre la Nation et chaque collectivité propriétaire d’une forêt, quel que soit son potentiel économique et financier.

Les missions de L'ONF

  • Assure la surveillance foncière et la surveillance générale (police forestière, chasse, nature).
  • Élabore et propose l’aménagement.
  • Veille à son application et encadre la gestion courante.
  • Met en vente les bois, prépare les ventes (identifie les parcelles, martèle…).
  • Contrôle les exploitations.
  • Propose le programme annuel des travaux et veille à leur cohérence avec l’aménagement.
  • Fixe les conditions techniques d’occupation et d’exploitation  du domaine forestier.
  • Émet les factures des ventes de bois.
  • Réalise des prestations diverses (travaux, expertise, maîtrise d’œuvre).
  • Organise les consultations et la location de la chasse.
  • Peut réaliser le cubage/classement/lotissement des bois vendus, abattus et façonnés.
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Les coupes et les travaux 

Jouer avec la lumière


Le moteur de la croissance végétale est la photosynthèse. Les jeunes arbres ne pourront remplacer les arbres vieillissants qu’avec un accès suffisant à la lumière, source d’énergie de la photosynthèse. La vie d’une forêt, c’est l’histoire d’une compétition pour la lumière, qui structure les peuplements forestiers et leurs différentes strates. L’art du forestier consiste à comprendre cette dynamique et à l’infléchir pour obtenir les produits ou la structure qu’il souhaite. Il aide la nature en réalisant des coupes et des plantations.

La récolte


Le principal acte de gestion durable. Si récolter des arbres permet d’en récupérer le bois, c’est aussi un acte essentiel de gestion qui consiste à façonner les peuplements en remplaçant les causes naturelles qui détruisent les vieux arbres par un abattage orienté et raisonné. Le forestier choisit les arbres adaptés au sol et au climat, puis les « conduit » pour fournir les produits ou les services souhaités. Régulièrement, il intervient pour « éclaircir » les peuplements afin d’apporter la lumière aux arbres les plus prometteurs… jusqu’à la coupe finale qui marque le début d’un nouveau cycle.

Renouveler, entretenir, enrichir le capital…

Selon les objectifs assignés à la forêt, des travaux et des coupes sont nécessaires pour optimiser la production, conserver une forêt stable dans des zones difficiles, préserver la biodiversité et les paysages… L’aménagement forestier programme les travaux de « sylviculture », de même que les différentes coupes à réaliser. Bien géré, le capital forestier se maintient, voire s’enrichit, tout en fournissant régulièrement du bois et des services.

L’ONF présente chaque année un programme estimé des travaux et s’assure de la conformité des travaux par rapport aux prescriptions de l’aménagement (déroulement, résultats) en vérifiant notamment qu’ils ne portent pas atteinte à l’intégrité et à la pérennité du peuplement, au paysage ou à la biodiversité.